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-   LE TERROIR JURASSIEN  -

LE TERROIR JURASSIEN A TOUJOURS SU DONNER DE BEAUX ET BONS FRUITS

 

Il suffit de bien vouloir le connaitre et le respecter.

 

Le verger est en coteaux : c'est une spécificité essentielle au caractère gustatif des fruits produits ici.

Le verger est totalement enherbé pour éviter l’érosion du sol, le ruissellement de l'eau et le maintien de la diversité faunistique de l'écosystème.

 

Nous avons privilégié la culture fruitière des pommiers, cerisiers, poiriers, pruniers et fraisiers car celles-ci s'acclimatent bien au terroir jurassien et peuvent largement s'épanouir en vente directe de qualité gustative optimale.

Nous favorisons la culture de variétés de pommes qui ne craignent ni les excès d'eau, le gel, ni les maladies fongiques.

 

Telle la Belle-Fille-de-Salins, fleuron de notre verger. Cette variété de pomme franc-comtoise mérite bien sa réputation de

"jolie coeur" puisqu'elle est aussi séduisante esthétiquement que gustativement.

Pour le producteur elle a de multiples atouts: elle ne fleurit pas avant mi-mai donc ne craint pas le gel. Elle résiste assez bien naturellement à la tavelure (le champignon le plus néfaste sur les pommes et les pommiers), ainsi qu'aux soubresauts de la pluviométrie locale. Merveilleuse!

Belle-Fille de Salins.jpg

Belle-Fille-de-Salins

DE SÉRIEUX DÉRÈGLEMENTS CLIMATIQUES

Depuis quelques années nous assistons néanmoins à de sérieux dérèglements climatiques.

Ces sècheresses et canicules (été 2018,2019), hivers doux, gels printaniers intenses et à répétition (printemps 2019, 2020),

grêles et vents violents (2019), ne font que compliquer notre métier et rendre les récoltes que plus vulnérables.

Nous veillons à ce que chaque fruit puisse s'épanouir dans le verger avec ce dont il a besoin pour résister à ces aléas.

 

Au printemps (mi-mars à mi-mai) nous nous efforçons de protéger les vergers des gelées (perte de récolte à partir de -2°C de température humide dès le début du stade végétatif de bouton rose) : deux tours à vent (éoliennes) permettent de brasser l’air et de récupérer quelques précieux degrés car à 10 m de haut l’air est plus chaud qu’au sol.

Nous disposons dans le bas du verger des bougies que nous allumons manuellement quand le thermomètre descend trop bas.

Des bottes de foin peuvent également servir à lutter contre le gel en se consumant.

Ces dernières années ont été particulièrement sèches.

Nous devons faire face à un manque cruel d'eau pour nos cultures, surtout en été où les arbres en ont besoin pour alimenter leurs fruits. Nous avons donc mis en place des systèmes d'irrigation efficaces et durables.

Notre activité doit sans arrêt s'adapter aux contraintes et aux aléas climatiques. Cela fait partie du charme de la vie d'un arboriculteur. Ces défis renforcent l'humilité nécessaire à sa pratique.

"Il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation,
qui n’est pas de produire et de consommer sans fin, mais d’aimer,
d’admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes."


Pierre Rabhi

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